Et pourquoi pas Olivia Chow? Hé oui, il est déjà temps de penser à la succession de Jack Layton à la tête du NPD.
Je sais que cela pourrait en incommoder certains, car ses funérailles ne sont que samedi, mais la question est si intéressante et importante que je ne peux m'empêcher d'y réfléchir. De toute façon, lui-même souhaitait qu'on lui trouve rapidement un remplaçant, dans sa lettre posthume à ses concitoyens.
Quelques noms ont circulé depuis les derniers jours. On pense tout de suite à Thomas Mulcair. C'est le choix évident. Il est parfaitement bilingue, il a l'expérience politique et il provient du Québec, là où le NPD possède 59 de ses députés. Mais il y a à mon sens quelques dangers. Notamment son tempérament bouillant, c'est bien connu, et ses sorties médiatiques parfois improvisées, pensons entre autre à ses doutes quant au fait que les États-Unis détenaient des photos du cadavre de Ben Laden.
Les autres noms sont un peu moins connus au Québec. On évoque entre autre Libby Davies, député de Vancouver-Est et porte-parole en matière de santé; Brian Topp, le président du NPD ou encore Gary Doer, ancien premier ministre néodémocrate de 1999 à 2009 et actuellement ambassadeur du Canada aux États-Unis. L'actuelle chef intérimaire Nycole Turmel sera peut-être tentée d'entrer dans la course, mais de récentes révélations sur son passé dans deux partis souverainistes pourraient l'embarrasser.
Un nom pourtant oublié: celui d'Olivia Chow, la veuve de Jack Layton et députée de Trinity-Spadina. Je ne connais pas parfaitement son parcours, mais si j’étais un sympathisant du NPD, je réfléchirais sérieusement à cette possibilité.
N’incarnerait-elle pas à merveille les idéaux de son mari? N’a-t-elle pas une image très vendeuse? Elle est jolie et a des traits asiatiques qui pourraient la rapprocher des communautés immigrantes. Elle parle l'anglais et le cantonnais, mais pas très bien le français (son site Web n'est pas traduit en français), ce qui est bien sûr un handicap, mais ça s'apprend. Elle a aussi siégé au conseil municipal de Toronto, comme son ancien mari. Je pense aussi qu'une femme à la tête du NPD contribuerait à cimenter son image de parti progressiste.
Enfin, ça ne serait pas la première fois en politique qu'un couple grimpe côte-à-côte les échelons vers le pouvoir, pensons aux Kirchner en Argentine ou aux Clinton aux États-Unis!
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